10 moments phares de la carrière de Kobe Bryant
23 Aug. 2022
10 moments phares de la carrière de Kobe Bryant
aurait fêté ses 44 ans aujourd'hui. Disparu tragiquement dans un accident d'hélicoptère le 26 janvier 2020 avec sa fille Gianna, Kobe est un des joueurs les plus iconiques de la . Laissant un vide dans le paysage sportif mais aussi dans la culture au sens large, nous avons décidé de revenir sur 10 moments phares de la carrière du numéro 24 des . De sa draft en NBA à son premier titre en passant par sa signature chez adidas jusqu'à son premier titre de MVP, replongez-vous dans la carrière du "Black Mamba" à travers cet article.
1. La draft qui devait l'envoyer à Charlotte
Il se présente à la draft 1996 de la NBA. Il est sélectionné par les Hornets de Charlotte en 13ème position de la draft, mais Bryant est suivi depuis longtemps par Jerry West, le General Manager des Lakers de Los Angeles qui s'est entendu avec les Hornets pour le transfert du jeune Kobe en échange du pivot yougoslave Vlade Divac. En effet, Bryant n'a que dix-sept ans et il est peu commun en 1996 pour un joueur de passer directement du lycée à la NBA. Charlotte qui mise sur le court terme préfère donc récupérer un intérieur référencé et cède son tour de draft aux Lakers en l'échange de Divac. Jerry West confie alors au propriétaire de la franchise, Jerry Buss, que son équipe vient de récupérer "le vrai numéro 1" de cette draft.
2. Sa signature chez adidas
Si le rookie Lebron James signait un contrat de 90 millions de dollars sur 7 ans avec Nike, Kobe Bryant est encore bien loin de ces sommes quand il arrive dans la ligue. C’est d’autant plus normal car il est devancé en terme de star system par des gars de sa draft comme Allen Iverson. Lorsqu’il débarque en 1996, le Black Mamba signe un contrat sur plusieurs années et débarque chez la marque à 3 bandes. Il attendra la seconde saison pour avoir sa première signature sneaker, ce qui est rare pour un joueur aussi jeune dans les années 90. Il restera avec la marque pendant 6 ans. Parmi ces signatures shoes, il y a la fameuse "Crazy 8s" lors de son année rookie, qu’il met toujours quand il joue contre son joueur préféré, Michael Jordan.
3. Son premier titre en NBA
Kobe Bryant devient un joueur essentiel des Lakers lors de sa quatrième saison en NBA (1999-2000). À la suite de l'arrivée de Phil Jackson, l'entraîneur aux six titres de champion avec les Bulls de Michael Jordan, les Lakers remportent le titre de champion en 2000, face aux Pacers de l'Indiana. Les Lakers atteignent en effet les finales NBA après une finale de conférence épique face aux Trail Blazers de Portland remportée par Los Angeles en sept rencontres. Au cours de la dernière rencontre, Kobe Bryant impressionne par son sang froid à un si jeune âge. Menés de quinze points à dix minutes de la fin, les Lakers reviennent et s'imposent 89-84.
4. Sa signature chez Nike
Contrairement à Michael Jordan ou LeBron James, Kobe Bryant ne commença pas sa carrière chez Nike mais chez adidas qu’il rejoint en 1996 dès son arrivée en NBA pour un contrat de 6 ans. C’est durant l’été 2002 qu’il quitte la marque aux 3 bandes pour Nike avec la promesse d’avoir sa chaussure signature. C’est pourtant avec la Nike Air Huarache qu’il jouera durant les 2 premières saisons du partenariat (Nike déclinera des éditions spéciales pour lui). Après avoir relancé la ligne des Nike Air Huarache, il était temps pour Kobe Bryant de sortir sa première chaussure signature chez Nike. Il commence la saison NBA en 2005 avec le surnom du "Black Mamba" et sa première chaussure chez Nike : la Zoom Kobe 1. La même année il établit deux records historiques : il inscrira 81 points en un match, contre les Raptors (2ème plus gros score après les 100 points de Chamberlain) et deviendra le 5ème joueur de l’histoire de la NBA à avoir une moyenne de plus de 35 points par match sur une saison. La grande lignée des Zoom Kobe commence.
5. Ses 81 points contre les Raptors
Une performance inoubliable, époustouflante. Les adjectifs manquent probablement. 81 points inscrits face aux Raptors de Toronto. Il comptabilise même 55 points lors de la seconde mi-temps d'une rencontre remportée par les Lakers. Ces derniers étaient pourtant menés de 18 points dans le troisième quart-temps. Il s'agit tout simplement du total le plus important derrière les 100 points de Wilt Chamberlain. Une nuit d'anthologie tout simplement. Une soirée permettant à Kobe Bryant d'écrire un peu plus sa légende et de marquer encore davantage de son empreinte l'histoire de la NBA.
6. Son titre de MVP
Comme Shaquille O’Neal, élu en 2000, Kobe Bryant n’a inscrit son nom au palmarès qu’une seule fois, alors qu’il était considéré comme le meilleur joueur du monde pendant plusieurs années. Avant ce sacre de 2008, il n’était pas passé loin en 2003, 2006 et 2007. Il manquera même le doublé en 2009, la faute à un LeBron James de gala. Avec 28.3 points, 6.3 rebonds et 5.4 passes de moyenne, Kobe Bryant fait figure de favori. Mais la concurrence avec un jeune meneur, Chris Paul, ou encore avec Kevin Garnett (66 victoires pour les Celtics), laisse imaginer que le trophée pourrait à nouveau lui passer sous le nez. Pour s’assurer d’être élu, l’arrière marque les esprits lors du 80e match de la saison, le 11 avril 2008, contre les Hornets de Chris Paul justement.
7. Son titre aux J.O 2008 avec la Team USA
Les Jeux Olympiques de Beijing en 2008 sont pour le Team USA l'occasion de la rédemption. En effet, les États-Unis ne sont plus considérés comme intouchables par les autres équipes internationales. Leurs dernières participations aux tournois internationaux prouvent que les États-Unis ne sont plus les maîtres du monde : 6ème place aux Mondiaux de 2002, médaille de bronze aux JO d'Athènes en 2004, 3ème place au Championnat du monde de 2006, c'est un fait les États-Unis ne font plus peur. L'équipe arrive jusqu'en finale où ils affrontent la très impressionnante équipe d'Espagne, championne du monde en titre. La finale des JO de Beijing 2008 est très serrée, l'adresse des deux équipes est très bonne (environ 60 % à deux points et 50 % à trois points). Côté espagnol, tous les joueurs sont au diapason et prouvent qu'ils n'ont rien à envier à leurs adversaires. L'éclosion de jeunes joueurs (Ricky Rubio, dix-sept ans et Rudy Fernández, vingt ans) et la confirmation de joueurs de NBA (Pau Gasol, Jorge Garbajosa et Juan Carlos Navarro) permettent à l'Espagne de rester dans le match. À quatre minutes de la fin, quatre points séparent les deux équipes et un tir décisif à trois points de Kobe Bryant avec la faute va anéantir les espoirs de retour des Espagnols. Team USA gagne de onze points mais cela ne reflète pas du tout le match. Bryant marque vingt points en finale, Dwyane Wade est élu homme du match avec 29 points. Score final : 118-107.
8. Ses deux lancers francs marqués après une rupture du tendon d'Achille
En 2013, Kobe a subi une rupture du tendon d'Achille, la pire blessure de sa carrière, et vraiment, la pire blessure qu'un basketteur puisse subir. Fidèle à sa "Mamba Mentality" qui a fait de lui l'un des athlètes les plus accomplis de tous les temps, Kobe s'est relevé, a serré les dents et a marqué ses deux lancers francs.
9. Son dernier match en NBA
Fin novembre 2015, Kobe Bryant annonce qu'il prendra sa retraite à la fin de la saison avec la lettre "Dear Basketball". Il joue le dernier match de sa carrière le 13 avril 2016 et marque soixante points dans la victoire des Lakers contre les Jazz de l'Utah sur le score de 101 à 96 avec un 22 sur 50 au tir et un six sur 21 à trois points, ce qui constitue un record en NBA pour les tirs tentés (recensés depuis 1984, le record de tirs tentés en un match étant détenu par Wilt Chamberlain) et un record personnel pour les tirs primés tentés.
10. Son Oscar pour le meilleur court-métrage d'animation
Près de deux ans après sa retraite, l'ancien arrière des Lakers était nommé avec l'animateur Glen Keane pour le dessin animé "Dear Basketball". Le court-métrage adapte sur grand écran une lettre d'amour dédiée à son sport écrite par le quintuple champion NBA, qui avait ému tous les amoureux de la balle orange.
Crédits photo : Getty Images