Crocs : l'histoire d'une ugly shoes devenue tendance
23 Aug. 2024
Crocs : l'histoire d'une ugly shoes devenue tendance
Plus souvent détestées qu’adorées, les Crocs ont vite été catégorisées comme les parias des chaussures. Avec leur esthétique peu commune, les sabots en résine ont mis des années avant d’obtenir la reconnaissance des fashion. Au même titre que les ballerines et les Birkenstock, les Crocs ont connu la rédemption, passant d’une ugly-shoes à un incontournable de la .
Après une chute en bourse, un confinement « sauveur », et des collaborations avec Justin Bieber, et , l’histoire de Crocs n’a pas été de tout repos. En seulement 20 ans, l’entreprise québécoise a vogué entre succès et échecs. On ne sait pas ce qu’il adviendra de la petite chaussure à trous dans les années à venir, mais on lui souhaite de continuer son incroyable ascension. Pour la mettre à l’honneur, le Blueprint vous raconte aujourd’hui l’histoire de Crocs, le vilain petit canard de la mode.
Le Québec : la terre natale de Crocs
Tout commence en 2002, lorsque deux ingénieurs québécois imaginent la « croslite ». Cette nouvelle matière possède différents bienfaits : anti-dérapante, anti-transpirante, anti-microbienne, anti-odorante… Beaucoup de anti qui permettront de créer une chaussure combinant tous ces bénéfices : la Crocs.
Petite anecdote : la Croslite n’a eu aucun impact sur le choix du nom de la marque Crocs. Pure coïncidence, les ingénieurs trouvaient que leur drôle de sabot ressemblait à la tête d’un crocodile.
Aussi facilement lavable que légère, le soulier séduit un trio d’américains, alors de passage dans la région de Québec. Il n’a pas fallut beaucoup de temps pour que le trio anglophone rachète l’usine de production, ainsi que le brevet de la chaussure. Dès la première année de commercialisation au grand public, les chiffres s’envolent et plus de 70 000 modèles sont vendus.
Christopher Kane, le sauveur du soulier en résine
Pendant que les Classic Clog rencontrent un succès phénoménal auprès du personnel médical et des familles, le reste du monde se moque de son design si particulier. Affreuses, beaufs, vilaines… Les attaques sont multiples concernant la chaussure québécoise. Encore plus dans le cercle très fermé de ceux qui créent les tendances de demain. Au bout de quelques années, la marque s’essouffle et commence à perdre ses clients fidèles. En 2008, l’entreprise prend la décision de fermer son entreprise mère, au Québec.
L’avantage, lorsque le monde entier vous connaît pour votre « laideur », c’est qu’il est impossible de tomber plus bas. Et heureusement pour Crocs, dans le monde de la mode, certains créateurs naviguent à contre-courant et aiment défier les codes établis. C’est le cas de Christopher Kane, designer écossais, qui en 2016, choque la fashion-sphère en ramenant le sabot en résine à la de Londres.
Peu de temps plus tard, c’est l’incorrigible qui jette son dévolu sur le soulier, en imaginant une Crocs à plateforme armée de Jibbitz (ces petits accessoires qui rendre votre Classig Clog unique en son genre). Le train est en marche, et le monde commence à s’habituer à voir la chaussure à trous aux pieds des célébrités.
Le COVID ou la revanche de Crocs
La suite, vous la connaissez peut-être. En 2020, le monde est confiné et la population fait du confort sa priorité. L’occasion parfaite pour Crocs, qui avait déjà préparé son grand retour aux côté du directeur artistique de Balenciaga et de Christopher Kane.
Au delà d’une demande croissante dans les hôpitaux, les tendances TikTok mettent en lumière la chaussure personnalisable. Les cool-kids s’emparent de la chaussure en résine.
S’en suit alors des collaborations les plus loufoques les unes que les autres. Si Post Malone et Justin Bieber stylise le modèle avec modernité, KFC et Cars apporte un côté ludique à la marque. Odeur de poulet frit, lumières clignotantes ou encore sabots à clous, on vous le résume dans notre article :
Crédit photo : Crocs